| Sithandazile Kuzviwanza, Directrice de la politique et de la recherche, La Table ronde provinciale sur l’emploi
Morgan Gagnon, Recherchiste en politique, La Table ronde provinciale sur l’emploi
Joshua Loo, Stagiaire recherchiste en politique, La Table ronde provinciale sur l’emploi
Nicholas Salter, Directeur Général, La Table ronde provinciale sur l’emploi
Chad Walcott, Directeur de l’engagement et des communications, La Table ronde provinciale sur l’emploi
Maria De las Salas, Spécialiste des communication et de l’engagement, La Table ronde provinciale sur l’emploi
Marla Williams, Consultante
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Ce profil contribue à la connaissance et à la compréhension des problèmes d’emploi auxquels font face les communautés d’expression anglaise au Nord-du-Québec en recueillant les renseignements les plus complets sur la situation démographique et la situation de la main-d’œuvre des Québécois d’expression anglaise de la région.
Principaux constats :
- La population totale du Nord-du-Québec est de 43 895 individus et la communauté d’expression anglaise comprend 23 340 individus. Le Nord-du-Québec est la seule région ayant un plus grand pourcentage de personnes d’expression anglaise que d’expression française (53,2% comparé à 40,4%).
- La majorité des individus qui vivent dans le Nord-du-Québec sont Cris ou Inuits et ont donc une langue autochtone comme langue maternelle.
- Les personnes d’expression anglaise composent 51,9% de la population active du Nord-du-Québec, ce qui est inférieur au pourcentage de la population totale qu’elles représentent. Cela n’est pas inhabituel; dans trois des cinq régions axées sur les ressources, les personnes d’expression anglaise sont sous-représentées dans la population active.
- Les individus âgés de 25 à 44 ans composent la majorité de la population active du Nord-du-Québec, indépendamment de leur identité linguistique.
- Dans la population active du Nord-du-Québec, il y a plus de femmes d’expression anglaise que d’hommes (26,1% comparé à 25,7%). Il n’y a que trois autres régions où c’est aussi le cas, et celles-ci sont toutes des régions axées sur les ressources (Abitibi-Témiscamingue, Côte-Nord et Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine).
- Les principales industries dans lesquelles travaillent les personnes d’expression anglaise sont les soins de santé, l’administration publique et l’éducation.
- Le taux de chômage au Nord-du-Québec est presque deux fois plus élevé que le taux de chômage provincial (13% comparé à 7,2%). Le taux de chômage des personnes d’expression anglaise (16,6%) est le troisième taux de chômage le plus élevé de toutes les communautés d’expression anglaise de la province. Les personnes d’expression française ont un taux de chômage de 9,1%.
- Les jeunes âgés de 15 à 24 ans connaissent le taux de chômage le plus élevé de tous les groupes d’âge. Les jeunes d’expression anglaise ont un taux de chômage presque deux fois plus élevé (26,8%) que les jeunes d’expression française (14,2%).
- Les hommes d’expression anglaise connaissent le taux de chômage le plus élevé de tous les groupes sexo-linguistiques du Nord-du-Québec (20,6%). Les femmes d’expression française ont le taux de chômage le plus bas de tous les groupes sexo-linguistiques (6,6%).
- Les personnes d’expression anglaise du Nord-du-Québec gagnent un revenu médian net considérablement plus bas que les personnes d’expression française (28 969$ comparé à 36 428$). Il s’agit de la plus grande disparité de revenu observée dans la province.
- Les personnes d’expression anglaise du Nord-du-Québec ont le taux de scolarité postsecondaire le plus bas de la province (30,4%) et le taux le plus élevé d’éducation formelle non complétée de la province (56,1%).
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