Contributeurs

Résumé Exécutif

Sithandazile Kuzviwanza, Directrice de la politique et de la recherche, La Table ronde provinciale sur l’emploi

Contributeurs

Maria J. De Las Salas, Spécialiste des communication et de l’engagement, La Table ronde provinciale sur l’emploi

Nicholas Salter, Directeur Général, La Table ronde provinciale sur l’emploi

Chad Walcott, Directeur de l’engagement et des communications, La Table ronde provinciale sur l’emploi

Piers Young, Coordinateur de l’engagement,La Table ronde provinciale sur l’emploi

Par ailleurs, si la formation linguistique offre des avantages concrets, la recherche montre que les adultes peuvent avoir plus de difficulté que les jeunes à apprendre une langue. En effet, les adultes ont besoin de plus de temps et d’investissement pour progresser, et ont souvent plusieurs engagements simultanés (travail, proche aidance).2 Compte tenu des caractéristiques propres à l’apprentissage d’une langue chez les adultes, l’élaboration et la mise en œuvre de programmes connexes nécessitent une attention particulière.

Par la présente étude, nous souhaitons contribuer à l’amélioration des programmes de francisation des adultes au Québec. L’étude donne un aperçu des pratiques exemplaires en la matière sur la base d’entrevues menées auprès de vingt-quatre (24) éducateurs, éducatrices, cadres, chercheurs et chercheuses dont le travail vise à améliorer la francisation des adultes, et de travaux de recherche secondaire évalués par les pairs et les paires sur l’apprentissage d’une langue. Nous nous concentrons sur la francisation des Québécois d’expression anglaise, particulièrement ceux et celles qui rencontrent des obstacles à l’emploi d’ordre linguistique.

Recommandations du Rapport:

• Accroître l’investissement dans les programmes de francisation en milieu de travail.
  • Élaborer et financer des programmes de francisation adaptés à l’emploi et des programmes de stages en français.
  • Inciter les employés, les employées et les employeurs à s’inscrire et à participer à des programmes de francisation en milieu de travail.
• Accroître l’investissement dans le soutien au personnel enseignant.
  • Investir dans le recrutement, la formation et la rétention d’enseignants et d’enseignantes de français et d’autre personnel.
  • Collaborer avec le milieu de l’éducation pour mettre sur pied des centres de ressources permettant aux enseignants et aux enseignantes de français d’échanger sur leurs pratiques pédagogiques.
  • Instaurer des programmes de formation accélérée pour certifier davantage de personnel enseignant capable d’offrir des cours de francisation aux adultes.
  • Intégrer les bénévoles, les mentors et les mentores en francisation à l’écosystème d’apprentissage. 
• Accroître la collaboration entre les prestataires de programmes afin d’élaborer et d’instaurer des programmes de francisation intégrant le plurilinguisme, l’échange culturel, le renforcement de la confiance en soi et l’apprentissage continu à titre d’approches pédagogiques centrales.
• Élaborer et exécuter une stratégie visant à tirer meilleur parti de la technologie pour améliorer les résultats d’apprentissage.
  • Améliorer l’accès au matériel de francisation en ligne.
  • Investir dans les technologies éducatives pour faciliter l’apprentissage autonome.
  • Améliorer la littératie numérique dans l’ensemble de la population québécoise.
  • Élargir l’infrastructure d’accès Internet haute vitesse à l’échelle du Québec.
• Améliorer la disponibilité des programmes de francisation abordables destinés aux adultes afin de rendre la francisation plus accessible.
  • Proposer davantage de programmes gratuits ou à faible coût pour réduire le nombre d’obstacles financiers à la francisation. 
  • Fixer des limites visant la taille des classes.
  • Veiller à offrir des milieux d’apprentissage souples en testant différentes options d’enseignement en personne, hybride et virtuel.