Sithandazile Kuzviwanza, Directrice de la politique et de la recherche, La Table ronde provinciale sur l’emploi
Morgan Gagnon, Recherchiste en politique, La Table ronde provinciale sur l’emploi
Joshua Loo, Stagiaire recherchiste en politique, La Table ronde provinciale sur l’emploi
Nicholas Salter, Directeur Général, La Table ronde provinciale sur l’emploi
Chad Walcott, Directeur de l’engagement et des communications, La Table ronde provinciale sur l’emploi
Maria De las Salas, Spécialiste des communication et de l’engagement, La Table ronde provinciale sur l’emploi
Marla Williams, Consultante
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Ce rapport évalue l’état des programmes de formation de la main-d’œuvre en langue française (PFMO) et examine comment les minorités linguistiques accèdent à ces types de possibilités de formation professionnelle.
Il comprend un inventaire des programmes de formation de la main-d’œuvre en français qui sont offerts aux apprenants de langue française au Québec et identifie également les principaux besoins et lacunes.
Les résultats contribuent au débat plus large sur l’infrastructure de l’apprentissage du français au Québec et indiquent les domaines à améliorer.
Principaux constats :
- Au moins 154 PFMO existent au Québec.
- Parmi les 154 PFMO trouvés, 91 sont des services aux entreprises qui offrent une formation adaptée aux besoins des employeurs et de leurs employés. Les 63 autres visent un éventail d’individus au sein de la population active ayant des besoins de formation linguistique et des situations d’emploi divers.
- On observe des disparités régionales quant à l’accès à ces programmes puisque la majorité est offerte à Montréal.
- Il n’est pas toujours évident de savoir si les programmes sont subventionnés ou non. Cependant, certains d’entre eux sont subventionnés par le gouvernement du Québec, ce qui les rend abordables ou gratuits pour les apprenantes et apprenants. Les organisations subventionnaires principales des programmes sont Service Québec, le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) et le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS).
- Les critères d’admissibilité compliquent l’accès aux programmes subventionnés par le gouvernement. L’admissibilité des personnes dépend habituellement du statut d’emploi, du statut d’immigration, des compétences en français et de la région.
- Trouver les programmes et y accéder se révèle parfois complexe. L’information concernant ces derniers est décentralisée, ce qui crée une mosaïque de programmes peu visibles en ligne.
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