Enquête de 2021 sur l’emploi auprès des Québécois·e·s et des organisations d’expression anglaise

2022 - 10 - 3

Enquête de 2021 sur l’emploi auprès des Québécois·e·s et des organisations d’expression anglaise

Contributeurs

A propos de ce rapport

Sithandazile Kuzviwanza, Directrice des politiques et de la recherche, PERT

Morgan Gagnon, Recherchiste en politiques, PERT

Nicholas Salter, Directeur général, PERT

Chad Walcott, Directeur de l’engagement et des communications, PERT

Maria J. De Las Salas, Spécialiste des communications et de l’engagement, PERT

Andrea Eidinger, Ph.D., Consultante

Enquête de 2021 sur l’emploi auprès des Québécois·e·s et des organisations d’expression anglaise

 

Ce rapport offre un aperçu de l’interaction entre la langue et l’emploi pour les anglophones du Québec. En inventoriant et en évaluant les problèmes d’emploi et d’employabilité auxquels est confrontée la communauté anglophone, PERT cherche à identifier les problèmes les plus pressants auxquels sont confrontés les anglophones sur le marché du travail et à trouver des solutions pour améliorer la situation.

Principaux Constats:

  • Une maîtrise insuffisante de la langue française constitue le principal frein à l’emploi : 67 % des personnes répondent avoir rencontré cet obstacle au cours des trois dernières années.
  • Les organisations ont également indiqué que le manque de compétences en français constituait un obstacle important à l’emploi pour la communauté d’expression anglaise: 75 % des répondants organisationnels l’ont mentionné comme un obstacle.
  • 31 % des personnes interrogées indiquent que la discrimination linguistique et les idées reçues sur la langue de la part de l’employeur·euse ont constitué pour elles un frein à l’emploi au cours des trois dernières années.
  • Le suivi de programmes d’apprentissage du français est la première solution à l’employabilité évoquée dans la première enquête : 53 % des personnes interrogées d’un côté pensent qu’un cours de langue intensif leur serait bénéfique, tandis que 49 % trouvent qu’il serait bon que la formation en français soit proposée par l’entreprise. 
  • 84 % des organisations interrogées affirment qu’un programme d’apprentissage du français intégré à l’entreprise serait ce qu’il y aurait de mieux pour les personnes d’expression anglaise.
  • 72% des organisations ont indiqué que le développement de compétences intégrées au lieu de travail serait bénéfique pour les personnes d’expression anglaise.